CoVID-19: Réouverture de la cafétéria pour les repas

Nous avons le plaisir de vous informer de la réouverture de la cafétéria pour les repas des visites dés le lundi 7 juin 2021.

Réservation obligatoire au 021 620 72 48. 

Pour plus d’information: 20210603 Info COVID 19 Cafétéria Repas Et Visites

CoVID-19 – Assouplissement des mesures concernant les visites, sorties et activités

Vous trouverez ci-dessous le lien vers une lettre d’information de la Direction concernant l’assouplissement des mesures concernant les visites, les sorties au domicile des proches et les activités socio-culturelles. En annexe de ce courrier, vous trouverez un flyer explicatif qui résume les mesures concernant les sorties au domicile.

La lettre sera envoyée par courrier ou par e-mail aujourd’hui, mardi 9 mars 2021.

 

Lien vers la lettre en format PDF: Info COVID-19: Visites, Sorties et Activités

Lien vers le flyer en format PDF: Sorties chez ou avec les proches

CoVID-19 – Fêtes de fin d’année

Vous trouverez ci-dessous le lien vers une lettre d’information de la Direction concernant les fêtes de fin d’année.

La lettre sera envoyée par courrier ou par e-mail aujourd’hui, mercredi 15 décembre 2020

Lien du ficher PDF: Info CoVID-19 – Fêtes de fin d’année

CoVID19 – CAT regroupés au CAT L’étoile

Vous trouverez ci-dessous le lien vers une lettre d’information de la Direction concernant le regroupement provisoire des CAT dans les locaux du CAT L’étoile.

La lettre sera envoyée aux personnes concernées par courrier ou par e-mail aujourd’hui, jeudi 29 octobre 2020.

Lien du ficher PDF: Info-COVID-19-CAT-déplacé-à-Létoile.pdf

CoVID-19 – Information aux familles et au proches (Encadrement des visites)

Vous trouverez ci-dessous le lien vers une lettre d’information de la Direction concernant l’encadrement des visites dès le 31.10.2020.

La lettre sera envoyée par courrier ou par e-mail aujourd’hui, jeudi 29 octobre 2020.

Lien du ficher PDF: Info-COVID-19-Encadrement-visites.pdf

Nota bene: Suite à la décision du Conseil d’Etat VD en date du vendredi 30.10.2020, les visites sont limitées à maximum 2 personnes externes par résident. Merci de votre compréhension. 

Fête au jardin

Les photos des fêtes au jardin sont dans la galerie !

CoVID-19 – Lettre aux familles et aux proches

Vous trouverez ci-dessous le lien vers une lettre d’information de la Direction concernant la vie à Clémence et les mesures de prévention toujours en vigueur.

La lettre a été envoyée par courrier ou par e-mail vendredi 11.09.2020

20200910 Info CoVID 19

** Spécial métier ** – Entretien avec Monsieur Henri Burgisser, 100 ans cette année

Entretien avec Monsieur Henri Burgisser sur son ancienne profession comme directeur dans un cabinet de vétérinaire à l’institut Galli Valerio.

 

Merci Monsieur Burgisser de m’accorder un peu de temps pour cette interview. Nous aimerions avoir quelques informations sur les anciennes professions des résidents. La première question est tout simplement : quelle était votre profession ?

Il n’y a pas de quoi. J’étais vétérinaire en tant que directeur.

 

Pourquoi avez-vous choisi cette profession et quelles étaient les parties du métier que vous avez préférez et celle qui vous plaisait le moins ?

J’ai choisi ce métier tout simplement parce que j’aimais les animaux. Tout me plaisait. Je me souviens que l’on faisait des autopsies presque tous les matins. Forcément ça me touchait quand les animaux décédaient.

 

Ça devait sûrement être un très beau métier. Est-ce que le métier de vétérinaire a changé au fur et à mesure des années ?

Oh terriblement ! Il a rejoint la médecine humaine, on fait exactement la même chose.

 

Et cela vous a déçu ?

Absolument pas au contraire !

 

Pourriez-vous m’expliquer une journée type ?

Le matin je me levais à 6 heures, j’allais à pied au travail qui était à 15 minutes de chez moi. Je prenais ma pause quand je voulais comme j’étais le directeur. En général je rentrais chez moi à midi pour dîner et je retournais au travail. Ma journée de travail se terminait à 17 heures.

 

Et vous aviez combien de semaine de vacances ?

J’avais 4 semaines de vacances dans l’année.

 

Oh ce n’était pas beaucoup !

Avant c’était le maximum que l’on pouvait avoir. Tout le personnel de l’institution en avait 4.

 

Au jour d’aujourd’hui 4 semaines de vacances c’est le minimum que l’on puisse avoir. La dernière question est : A quel âge avez-vous pris votre retraite ?

J’avais 65 ans.

 

Et avez-vous fait un pot de départ à cette occasion ?

Nous avons fait une petite réception à l’institution mais pas grand-chose.

 

Merci Monsieur Burgisser d’avoir répondu à mes questions.

Il n’y a pas de quoi merci à vous !

Pâques égaillé par de la générosité

Cette année, Pâques sera particulièrement gourmand !

En effet, nous avons reçu d’un grand distributeur un fabuleux don de plus de 250 œufs et lapin en chocolat que nous nous réjouissant d’offrir à nos résidents et collaborateurs durant ce weekend de Pâques.

Nous sommes profondément touchés et reconnaissants pour cet acte d’une grande générosité.

Cette pandémie aura au moins le mérite de souligner la force de notre société: la solidarité. Chaque jour, à la fondation Clémence, nous en avons la preuve.

Merci !  

** Spécial métier ** – Entretien avec Madame Edith Delorme, 95 ans

Entretien avec Madame Edith Delorme sur son activité professionnelle comme vendeuse à la Placette (ex.- Manor) puis gérante de la Laiterie à Couchirard 13

Merci d’accepter de répondre à mes questions Madame Delorme. Vous m’avez dit que vous aviez travaillé comme vendeuse à la Placette. Qu’est-ce qui a décidé votre choix ?

Avec plaisir. J’ai été engagé à la Placette grâce au bouche à oreille. J’avais 19 ans alors et j’étais à la recherche d’un travail. Ce sont mes copines qui m’ont encouragées à postuler là-bas.

J’ai débuté au rayon des costumes de bains. Par la suite, on pouvait m’attribuer à n’importe quel rayon, j’y allais de bon cœur et je ne rouspétais jamais (rires) !

Eh ben ! Il n’y avait vraiment aucun rayon qui vous déplaisait ?

J’aimais moins le rayon des chapeaux. Bien que Madame Crottaz, la responsable de l’étage était très gentille. D’ailleurs, elle faisait des voiles magnifiques ! Quant au responsable général Monsieur Ritner c’était également quelqu’un de charmant. Il était juste, comme par exemple pour les retours de marchandises. En plus de quoi, Il était jeune et beau garçon ! (rires). Je me souviens qu’il venait des Diablerets.

Mais alors pourquoi n’aimiez-vous pas le rayon des chapeaux ?

Les clientes étaient exigeantes. Ces dames venaient essayer et à chaque fois elles revenaient pour des retouches.

Je comprends mieux ! En effet, cela devait être pénible… Et les horaires, comment ça se passait ?

Je me rendais à pied au travail. Je passais par l’avenue de France, puis par la place Chaudron et finalement la rue de l’Ale. Mes journées débutaient à 7h30 et se terminaient à 19h avec une heure de pause à midi. Pour les vacances, c’était 3 semaines par année : 2 en été et 1 à Noël.

Ça fait peu de vacances comparé à aujourd’hui. Vous avez connu une période de chômage ?

Oui, enfin c’est moi qui ai choisi de quitter La Placette quand je me suis mariée.

À la mort de mon mari, j’ai dû reprendre une activité professionnelle. C’est à ce moment que j’ai pris la gestion de la laiterie-épicerie à chemin de Couchirard 13.

Quel courage ! Parlez-moi un peu plus de cette laiterie…

C’était une petite laiterie. J’y vendais un peu de tout… Même de la lessive ! J’y travaillais seule la semaine et avec l’aide de mes deux filles le samedi et le dimanche. Oui ! La laiterie était aussi ouverte  le dimanche, mais seulement de 10h à 12h : Pour ceux qui avaient oublié leur fondue (rires).

Je me levais à 5h et j’y étais jusqu’à 19h ! Le fromage c’était un paysan du coin qui me le fournissait, je ne me souviens plus de son nom. Pour le lait, c’était  l’union Agricole qui me le livrait. Je tenais des comptes journaliers, chaque soir je comptais ma caisse.

Vous n’avait jamais eu de vol ?

Jamais ! La laiterie tournait bien, j’avais beaucoup de clients. Enfin, jusqu’à l’arrivée de la Migros-Denner… Là les clients ont diminués.

Comment ça s’est passé à votre retraite ?

J’ai travaillé 10 ans à la laiterie. Jusqu’à mes 67 ans ! Puis une vendeuse de la COOP est venue me trouvé, elle souhaitait reprendre la gérance. J’ai accepté. Elle l’a tenu encore 10 ans puis la laiterie a fermé. Aujourd’hui c’est la carrosserie qui en a pris la place.

Merci pour tous ces souvenirs Madame Delorme.