** Spécial métier ** – Entretien avec Monsieur Henri Burgisser, 100 ans cette année

Entretien avec Monsieur Henri Burgisser sur son ancienne profession comme directeur dans un cabinet de vétérinaire à l’institut Galli Valerio.

 

Merci Monsieur Burgisser de m’accorder un peu de temps pour cette interview. Nous aimerions avoir quelques informations sur les anciennes professions des résidents. La première question est tout simplement : quelle était votre profession ?

Il n’y a pas de quoi. J’étais vétérinaire en tant que directeur.

 

Pourquoi avez-vous choisi cette profession et quelles étaient les parties du métier que vous avez préférez et celle qui vous plaisait le moins ?

J’ai choisi ce métier tout simplement parce que j’aimais les animaux. Tout me plaisait. Je me souviens que l’on faisait des autopsies presque tous les matins. Forcément ça me touchait quand les animaux décédaient.

 

Ça devait sûrement être un très beau métier. Est-ce que le métier de vétérinaire a changé au fur et à mesure des années ?

Oh terriblement ! Il a rejoint la médecine humaine, on fait exactement la même chose.

 

Et cela vous a déçu ?

Absolument pas au contraire !

 

Pourriez-vous m’expliquer une journée type ?

Le matin je me levais à 6 heures, j’allais à pied au travail qui était à 15 minutes de chez moi. Je prenais ma pause quand je voulais comme j’étais le directeur. En général je rentrais chez moi à midi pour dîner et je retournais au travail. Ma journée de travail se terminait à 17 heures.

 

Et vous aviez combien de semaine de vacances ?

J’avais 4 semaines de vacances dans l’année.

 

Oh ce n’était pas beaucoup !

Avant c’était le maximum que l’on pouvait avoir. Tout le personnel de l’institution en avait 4.

 

Au jour d’aujourd’hui 4 semaines de vacances c’est le minimum que l’on puisse avoir. La dernière question est : A quel âge avez-vous pris votre retraite ?

J’avais 65 ans.

 

Et avez-vous fait un pot de départ à cette occasion ?

Nous avons fait une petite réception à l’institution mais pas grand-chose.

 

Merci Monsieur Burgisser d’avoir répondu à mes questions.

Il n’y a pas de quoi merci à vous !

Pâques égaillé par de la générosité

Cette année, Pâques sera particulièrement gourmand !

En effet, nous avons reçu d’un grand distributeur un fabuleux don de plus de 250 œufs et lapin en chocolat que nous nous réjouissant d’offrir à nos résidents et collaborateurs durant ce weekend de Pâques.

Nous sommes profondément touchés et reconnaissants pour cet acte d’une grande générosité.

Cette pandémie aura au moins le mérite de souligner la force de notre société: la solidarité. Chaque jour, à la fondation Clémence, nous en avons la preuve.

Merci !  

** Spécial métier ** – Entretien avec Madame Edith Delorme, 95 ans

Entretien avec Madame Edith Delorme sur son activité professionnelle comme vendeuse à la Placette (ex.- Manor) puis gérante de la Laiterie à Couchirard 13

Merci d’accepter de répondre à mes questions Madame Delorme. Vous m’avez dit que vous aviez travaillé comme vendeuse à la Placette. Qu’est-ce qui a décidé votre choix ?

Avec plaisir. J’ai été engagé à la Placette grâce au bouche à oreille. J’avais 19 ans alors et j’étais à la recherche d’un travail. Ce sont mes copines qui m’ont encouragées à postuler là-bas.

J’ai débuté au rayon des costumes de bains. Par la suite, on pouvait m’attribuer à n’importe quel rayon, j’y allais de bon cœur et je ne rouspétais jamais (rires) !

Eh ben ! Il n’y avait vraiment aucun rayon qui vous déplaisait ?

J’aimais moins le rayon des chapeaux. Bien que Madame Crottaz, la responsable de l’étage était très gentille. D’ailleurs, elle faisait des voiles magnifiques ! Quant au responsable général Monsieur Ritner c’était également quelqu’un de charmant. Il était juste, comme par exemple pour les retours de marchandises. En plus de quoi, Il était jeune et beau garçon ! (rires). Je me souviens qu’il venait des Diablerets.

Mais alors pourquoi n’aimiez-vous pas le rayon des chapeaux ?

Les clientes étaient exigeantes. Ces dames venaient essayer et à chaque fois elles revenaient pour des retouches.

Je comprends mieux ! En effet, cela devait être pénible… Et les horaires, comment ça se passait ?

Je me rendais à pied au travail. Je passais par l’avenue de France, puis par la place Chaudron et finalement la rue de l’Ale. Mes journées débutaient à 7h30 et se terminaient à 19h avec une heure de pause à midi. Pour les vacances, c’était 3 semaines par année : 2 en été et 1 à Noël.

Ça fait peu de vacances comparé à aujourd’hui. Vous avez connu une période de chômage ?

Oui, enfin c’est moi qui ai choisi de quitter La Placette quand je me suis mariée.

À la mort de mon mari, j’ai dû reprendre une activité professionnelle. C’est à ce moment que j’ai pris la gestion de la laiterie-épicerie à chemin de Couchirard 13.

Quel courage ! Parlez-moi un peu plus de cette laiterie…

C’était une petite laiterie. J’y vendais un peu de tout… Même de la lessive ! J’y travaillais seule la semaine et avec l’aide de mes deux filles le samedi et le dimanche. Oui ! La laiterie était aussi ouverte  le dimanche, mais seulement de 10h à 12h : Pour ceux qui avaient oublié leur fondue (rires).

Je me levais à 5h et j’y étais jusqu’à 19h ! Le fromage c’était un paysan du coin qui me le fournissait, je ne me souviens plus de son nom. Pour le lait, c’était  l’union Agricole qui me le livrait. Je tenais des comptes journaliers, chaque soir je comptais ma caisse.

Vous n’avait jamais eu de vol ?

Jamais ! La laiterie tournait bien, j’avais beaucoup de clients. Enfin, jusqu’à l’arrivée de la Migros-Denner… Là les clients ont diminués.

Comment ça s’est passé à votre retraite ?

J’ai travaillé 10 ans à la laiterie. Jusqu’à mes 67 ans ! Puis une vendeuse de la COOP est venue me trouvé, elle souhaitait reprendre la gérance. J’ai accepté. Elle l’a tenu encore 10 ans puis la laiterie a fermé. Aujourd’hui c’est la carrosserie qui en a pris la place.

Merci pour tous ces souvenirs Madame Delorme.

Trèfle A4 mars 2020

Avec quelques jours de retard, le Trèfle A4 du mois de mars est en ligne !

Lire le Trèfle A4 Mars 20

Un poème pour Clémence

Il y a eu peu, nous avons eu la délicieuse surprise de recevoir un poème dédié à la Fondation Clémence.

Merci, Sylvie Combe, pour ce magnifique texte.


Clémence ma romance

 

Clémence tu es la reine de la semence,

Je suis encore venue te visiter un jeudi,

Fidèle à toi-même tu m’as accueillie,

Telle une romance, j’ai écouté Florence.

 

Chaque fois que je viens à ta rencontre,

Mon cœur bat à tout rompre,

Il se passe toujours quelque chose à Clémence,

Et moi je dis, Clémence c’est comme une romance.

 

Ce matin au soleil levant

Toutes mes pensées étaient devant,

Quand reverrais-je ma Clémence ?

Sans doute encore un peu de patience.

 

Depuis 16 jours, je suis confinée,

Santé oblige, je crains charger

Tes soignants qui ont déjà à soigner

Ta population tellement respectée.

 

Alors aujourd’hui je te transmets ma chère Clémence,

Plein de bons vœux à tous tes soignants,

Ceux de la direction, ceux de l’accompagnement,

De tous les étages de notre aimée Clémence.

Joyeuses Pâques !

Bien que cette année la situation soit quelque peu différente, impossible de traverser le mois d’avril sans fêter Pâques !

Et pour ce faire, lapins, poules et compagnie sont venus envahir la fondation au plus grand plaisir des résidents et collaborateurs. Bientôt il sera l’heure de déguster quelques œuvres en chocolat, mais en attendant, profitons de ces belles journées de printemps.  

La Fondation Clémence vous souhaite à tous de joyeuses fêtes de Pâques !

 

 

Plus de 200 marques de soutien reçues!

Nous avons reçu plus de 200 dessins, bricolages, messages de soutien, poèmes, etc. 

Merci énormément à vous tous pour votre soutien. 

Résidents et collaborateurs sont profondément touchés et nos murs débordent de couleurs et d’espoir. 

Continuez à nous faire parvenir vos œuvres par mail (sophie.rouge@fondation-clemence.ch) ou par courrier.

 

La galerie photos des splendides réalisations qui nous sont déjà parvenues se trouve au bas de la page d’accueil.

Clémence fait la Une !

Grâce à vous, la Fondation Clémence a fait la Une du journal “20 Minutes” le vendredi 27 mars 2020.

Se voir en photo sur un journal si largement distribué à procurer une immense joie à nos chers résidents !

Merci à l’équipe de rédaction du 20 Minutes pour son intérêt.

Cliquez ici pour découvir l’article en ligne : https://www.20min.ch/ro/news/romandie/story/Avalanche-de-dessins-pour-les-residents-confines-20039629?utm_campaign=20minShared&utm_source=article_shared&utm_medium=whatsapp

 

 

Maintien de l’ouverture des CAT

Dans le but d’assurer l’accompagnement et les soins aux personnes les plus vulnérables, tout en limitant les mélanges de population à l’intérieur de l’EMS, nous vous informons que depuis le 12 mars 2020, tous nos bénéficiaires CAT sont accueillis à L’étoile.

Pour tout renseignement concernant le maintien de l’ouverture des centres d’accueil temporaires, nous vous invitons à consulter la lettre explicative rédigée par la Direction générale de la Santé.

Un dessin qui fait du bien ! – MERCI

A vous tous qui nous envoyez vos magnifiques créations

MERCI

Nos résidents sont charmés, nos collaborateurs sont émus et nos murs respirent de fraicheur et de couleurs, ce grâce à vous !

Consultez la galerie au bas de la page d’accueil pour découvrir un aperçu des splendides réalisations qui nous sont déjà parvenues.